Pacific Drive

Hello les gens !

À force de voir passer sur les plateformes de vidéos des Walking Sim ces dernières années sans jamais en tester, j’ai décidé de jeter un œil à un que j’avais dans ma bibliothèque grâce à un bundle, ici c’est Pacific Drive !

Reprenant le principe des Walking Sim de Survie, mais avec plusieurs twists (dont celui de la tuture façon The Long Drive), avec une touche de Rogue Lite (et oui fallait bien un truc comme ça pour m’attirer), on incarne ici un livreur qui a été happé par une anomalie dimensionnelle qui nous balance dans la Zone, un secteur de la Péninsule Olympienne au nord ouest des États-Unis qui est noyé sous des anomalies similaires à celle qui nous a amené, notre but étant de nous barrer d’ici en vie, et accessoirement régler cette histoire d’anomalies !

On est donc balancé avec notre voiture, le Vestige, un break américain dans le pur style des années 80 (avec les grosses planches et tout) à laquelle notre personnage sera lié tout le long de notre histoire, à devoir explorer la Zone, elle même divisée en plusieurs sous secteurs en fonction de leurs niveaux de radiations, d’anomalies et à quel point celles ci ont ravagé l’environnement.

J’espère que vous aimez la solitude, car en dehors de quelques personnages ayant un certain nombre de connaissances sur la Zone et les Vestiges qui vous parleront par radio (entre deux engueulades entre eux), et des manequins explosifs (une des fameuses anomalies), vous ne verrez pas l’ombre d’un humain dans un rayon de plusieurs dizaines de km (bref sur toute votre partie), ce sera juste vous, le Vestige, et la Zone à explorer.

On se lance donc dans le plus pur style des Rogue Lites à explorer divers sous secteurs de la Zone pour atteindre notre objectif, en récoltant tout ce qu’on peut comme ressources au passage (comme dit Mickey, ça nous servira pour plus tard), avec notre voiture, qu’on devra retaper tous les 2km à force d’avoir des trucs qui nous pètent à la gueule, et à faire le plein tous les 5km en syphonnant les réservoirs d’épaves qui traineront sur la route (bah oui, c’est une américaine, elle consomme plus d’essence que je ne bois de café), et suer du cul tous les 100m car on a mal pris un angle, on a fait un triple tonneaux, et donc faut encore descendre pour mastiquer tout ce merdier pour réparer la voiture (c’est du mastic magique chut).

Les anomalies en elles mêmes sont assez variées, et semi dépendantes d’où on est, mais sont pas toutes hyper dangereuses, les manequins explosifs (appelés les Touristes) ne bougent pas, ils se contentent d’être là, donc suffit de les éviter, là où par exemple on va avoir des nuages de rochers volants impossibles à esquiver, ou des pilliers qui sortent de la route pour nous propulser dans les airs, bref un sacré bordel.

Pour passer d’un sous-secteur à l’autre (ou rentrer au Garage qui est un peu notre Camp de base), il faut choper des espèces de gros orbes qui brillent, qui servent à activer le téléporteur sur notre voiture, mais c’est pas si simple que ça, car une fois celui si activé, nous devront rouler jusqu’au portail pour changer de secteur, mais surtout cela déclenchera une Anomalie Majeure qui fout le zbeul dans tout le sous-secteur, nous pressant de rouler Fond de 5 jusqu’au dit portail (un gros piliers lumineux).

Entre deux runs, on retourne donc au Garage, où on trouve toutes les commodités comme un Atelier de Craft (qu’on a aussi dans la voiture pour craft de quoi la réparer), mais aussi le Fabricator, qui permet d’upgrade le Garage avec des outils comme l’Antenne (qui permet de planifier de plus grandes runs en repérant des sous-secteurs toujours plus lointains), un Recycleur (si on chope des portières en trop par exemple), ou un auto-réparateur pour la tuture, mais également des améliorations pour la voiture comme un GPS plus affiné, des upgrades de pièces détachées, un moteur électrique qui n’a plus besoin d’essence, ou un auto-radio.

Visuellement, le jeu offre des décors très jolis, et la voiture est très détaillée avec des détails retrop futuristes de toute beauté, par contre je sais pas comment les devs se sont démerdés, mais le jeu est hyper mal opti, avec des chutes de framerates qui peuvent être violents, après ça vient peut être du fait que DirectX12 a encore tendance à fortement merdouiller quand on joue sur Linux.

Côté bruitages, le jeu offre un environnement aux bruitages relativement réalistes, mais surtout flippant, si je m’étais pas renseigné sur une possible présence d’ennemis ou quoi, je passerais ma life à guetter tous les recoins comme dans un Survival Horror, parce que l’ambiance sonore s’y prête énormément, et avec un casque on est immergé à fond, mais bordel à queue que c’est flippant à souhait !

Côté musiques, on a droit à une double OST pour le jeu, une pour les moments “cinématiques”, gérée par Wilbert Roget II, avec des vocalises et des petites notes de guitare sèche, qui accompagnent parfaitement notre aventure solitaire dans cette Zone dévastée, et le reste du temps, une fois le Jukebox installé dans le Garage et l’autoradio dans le Vestige, on a une radio plutôt orientée Rock qui accompagne très bien notre périple sur les routes, je me tate à la télécharger pour quand je fais beaucoup de route tiens, ça me changera de ma playlist Synthwave (vu que je roule souvent de nuit).

N’étant pas un spécialiste du genre, je sais pas si le jeu plaira aux fans de The Long Drive ou Drive Beyond Horizons (les deux jeux du même genre que je connaisse), mais Pacific Drive offre une aventure solo (ça aurait mérité un mode multi je pense) fort sympathique, avec des éléments de Rogue Lite qui incitent au syndrome du “encore une run”, une ambiance clairement horrifique avec ses bruitages et ses anomalies qui nous barreront la route, et malgré ses gros soucis d’optimisation, je m’amuse bien dessus, même si ça s’éloigne énormément de ce que je joue habituellement.

Pacific Drive est dispo sur Steam pour une trentaine d’euros, mais vous l’aurez en édition Deluxe à 21€ si vous le prenez avant le 8 mai : https://store.steampowered.com/app/1458140/Pacific_Drive/