Mois des Fiertés 2021 : la représentation LGBTQ+ dans les JV - Partie 2

Hello tout le monde,
Nous sommes en juin, Mois International des Fiertés, et donc pour ça on va parler de jeux-vidéo et de représentation des personnes LGBTQ+ !
Pourquoi j'en parle ? Déjà c'est un sujet qui me semble important, et étant pansexuel et non-binaire cela me semble encore plus important d'en parler étant donné que je suis concerné (oui on a vu mieux comme coming out, mes pronoms restent il/lui ne vous inquiétez pas là dessus vous n'avez rien à changer).
Comme il y en a des choses à dire on va se faire ça en plusieurs parties donc attendez vous à avoir de la lecture les prochaines semaines.
La semaine dernière on a commencé avec les romances dans le JV, cette semaine on va parler des persos ouvertement ou supposément Queer sans forcément de romance dans les JV !
Bon là je vais évidemment enfoncer une porte ouverte (quoi que, c'est pas forcément une info publique), mais les fans de Street Fighter connaissent bien ce personnage, ses cheveux roses et sa cravache ayant fait des ravages sur les bornes d'arcade, je parle bien entendu de Poison, personnage féminin de Final Fight et Street Fighter, présentée comme une femme transgenre. Elle est certes hyper-sexualisée, mais il faut rappeler que c'est une perso qui assume cela et qui en joue justement pour mettre des branlées monumentales à coups de cravaches !

Vu que Street Fighter a sa perso trans, vous vous doutez bien que Tekken, son grand rival, en a également un, d'abord présenté.e sous nos contrées comme étant une femme, puis un homme, présenté.e aux US comme ayant un "genre ambigu" (ce qui est légèrement transphobe et insultant mais passons), et Katsuhiro Harada ayant expliqué que ce perso est non binaire, d'où la possibilité d'avoir des éléments de personnalisation allant aux hommes et aux femmes, ainsi que des techniques courantes des deux genres. Katsuhiro Harada (et la manuel japonais) parlant de elui avec des pronoms et accords neutres. Je parle bien entendu de Leo Kliesen, personnage bien connu de Tekken 6 et 7 mettant d'immenses déculottées aux gens en ligne !

Vu que j'ai déjà parlé de Life is Strange la semaine dernière, vous vous doutez bien que je me dois de parler du dernier jeu de Dontnod, le bien nommé Tell me Why ! Tyler Ronan, un homme transgenre dont la mère n'a jamais accepté son identité de genre, celle-ci ayant même reçu de la part de sa meilleure amie des publicités pour envoyer Tyler en thérapie de conversion (ce qui est malheureusement légal actuellement en France et en Alaska, état où se déroule le jeu). La sœur jumelle de Tyler, Alyson, quant à elle accepte la transition de celui-ci et l'aide même dans ses démarches personnelles pour se sentir mieux face à sa dysphorie (comme par exemple en acceptant de l'appeler Ollie, premier prénom qu'il s'est choisi avant de se nommer Tyler, et de lui couper les cheveux quand ils avaient 11 ans).

Vu que je refusais de parler de ce jeu pour sa créa de perso que je trouve insultante (et j'ai longuement gueulé à cause de ça en début d'année) j'ai hésité à ne pas inclure Cyberpunk 2077 dans ma sélection des jeux pour la représentation Queer. Cependant il y a UN personnage secondaire qui est bien écrit et qui à lui seul justifie que je parle finalement de ce jeu malgré ce qu'il a pu faire. Je parle bien entendu de Claire Russell, la superbe barmaid du bar l'Afterlife, doublée d'une excellente pilote qui nous fait faire des courses à la mort à travers Night City, courses qui nous permettent de la connaître un peu plus, sur son passé, sa relation avec son défunt mari, mais également le fait qu'il était la première personne à l'avoir accueillie à la sortie de l'hôpital après sa transition. Sans doute un des meilleurs personnages de ce jeu que ce soit en terme de scénario, de personnalité, ou de justesse dans l'écriture (dommage que tout le reste du jeu ne soit pas au même niveau). Petit détail que j'adore, son SUV nommé "Beast" a un drapeau trans peint à l'arrière et sur le tableau de bord à l'intérieur.
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Sorti en 2018, Timespinner ne payait pas de mine, un simple Metroidvania indé avec du voyage temporel façon Ocarina of Time, après tout pourquoi pas. Mais si je parle de ce jeu c'est pas forcément pour son scénario, mais plutôt ses personnages, Rameda par exemple étant polyamoureux, Haristel étant ace, et Neliste étant transgenre. Le jeu nous en parle au fil des quêtes secondaires qui nous permettent de connaître ces 3 pnj (et d'autres les accompagnant) et la façon dont le jeu les présente au fil de l'aventure m'a énormément touché quand j'avais fait le jeu, je risquerai sans doute d'en reparler prochainement sur ce site tiens.

Allé je vais finir le dossier de cette semaine avec Undertale sinon je sais que vous allez venir avec des torches et des fourches à ma fenêtre. Vous connaissez sans doute Undyne, la femme poisson borgne rousse à la tête de la Garde Royale qui est en couple avec la Doc Alphys, ou Mettaton et son character design androgyne de toute beauté. Je sais que ce jeu a eu un impact assez important pour beaucoup de monde (n'y ayant pas joué je ne peux pas m'exprimer sur la question, oui shame on me, promis je prendrai le temps de corriger cela un jour). Je vous laisse d'ailleurs profiter d'une petit animation sur tout le côté FABULOUS de Mettaton qui me fait ouvertement kiffer de mon côté.
https://www.youtube.com/watch?v=wSTcRzpL7pQ
J’espère que cette deuxième partie vous aura plu, la semaine prochaine on parlera des jeux dont le système de création de perso nous permet de créer des personnages Queer (non pas toi Cyberpunk 2077), si vous souhaitez en savoir plus sur les jeux-vidéo améliorant les choses du point de vue de la représentation des personnes LGBTQ+ je vous invite grandement à aller visiter le site anglais Gayming Mag : https://gaymingmag.com/ !
J’ai également appris qu’un bundle sur les jeux LGBTQ+ était disponible sur Itch, je vous invite fortement à y jeter un œil : https://itch.io/b/862/queer-games-bundle-2021-pay-what-you-can-editio
