Doom Dark Ages

Hello les gens !

Bon vous vous doutiez que j’allais pas passer à côté, ce 15 mai 2025, Id Software nous lâche enfin un nouveau Doom, j’ai nommé Doom Dark Ages !

Allé histoire de se mettre dans l’ambiance démarrons par la petite chanson de Nalfeïnn sur l’ambiance dans Doom :

Alors on en est où aujourd’hui dans l’histoire ?

Doom Dark Ages est un préquelle à Doom 2016 (qui je le rappelle se passe après la trilogie originale de Doom, mais ça je l’expliquerai en podcast vendredi, je vous invite à vous y abonner pour comprendre ce bordel qu’est le lore de Doom), se déroulant quelques milliers d’années avant ce jeu (oui le Slayer est un humain, ceux qui ont joué à Eternal et ses DLC savent le pourquoi du comment), où les Démons envahissent le monde de Argent D’Nur, et donc en tant que Slayer on y va pour poutrer du cornu et manger du chewing-gum, et on a plus de chewing-gum.

En vrai l’histoire est hyper cool, mais je peux pas dire grand chose sans trop spoil, genre comment ça se passe entre le Slayer et les Argentiens, entre le Slayer et les Maykrs, entre les Démons entre eux (bon je peux dire qu’ils se pissent dessus un petit peu en vous voyant), mais oui, cette fois plutôt que de nous exposer le lore dans des centaines de pages de Codex, le jeu a décidé d’ajouter bien plus de travail dans la narration pour que vous puissiez un minimum comprendre ce qu’il se passe ici (ya quand même des Codex).

Côté gameplay, on prend les mêmes et on recommence, on a notre peupon, des démons, et on shoot du démon ! CEPENDANT, là où Doom Eternal avait un délire orienté jeu de plateformes, avec le grapin sur le Super Shotgun, la Doom Blade pour faire des glory kills, et un LG sur l’épaule du Slayer, ici exit le côté Yamakasi tueur de démon, on stomp quand on saute, on a un gros bouclier tronçonneuse qu’on peut balancer façon Captain America, bouclier qui permet également de parer les attaques des ennemis, et les attaques vertes (oui la couleur est importante), si on les pare avec le timing parfait, on renvoie l’attaque vers l’ennemi, lui infligeant un stun, nous permettant par exemple d’aller l’enchaîner avec un combo 3 coups (Crochet du droit, Shield Bash, Spartan Kick), lui foncer sur la gueule avec un Dash pour lui faire bouffer notre bouclier, ou bien lui infliger un finisher (qui est bien plus court qu’un Glory Kill), ce qui permet de récupérer Santé et Munitions.

En termes de feeling, on passe clairement d’un gameplay ultra aérien, à une espèce de Space Marine suréquipé qui est là pour casser des culs, la mécanique de Perfect Shield (le coup de parer avec un bon timing) donne une sensation de Souls Like à l’ancienne sur ce Doom, clairement on aime ou on aime pas, mais pour ceux qui ont du mal avec le timing, on a la possibilité d’agrandir le timing pour cette mécanique, ce qui la rend moins punitive, et terriblement satisfaisante à faire, de plus les nouvelles armes ajoutées dans ce jeu ont toutes un ressenti différent, et je vous mets au défi d’en apprécier aucune (perso j’ai un faible pour le Super Shotgun et l’Empaleur).

Le jeu propose également des phases supplémentaires, que ce soit du contrôle de tourelle pour déboîter des vagues de Démons, du pilotage de Mecha (sobrement baptisé Atlan) pour savater du Titan à coups de tatannes ou de Giga Bratateuse calibre 9000 (non pas le BFG, yen a pas, là c’est le BFC, la Baliste de Force Concussive), ou du chevauchage de Dragons pour des petites sessions de Shmup comme on les aime.

Sur le plan technique, le jeu est comme son prédécesseur une véritable réussite, la physique est bien gérée, cependant, le jeu étant très gourmand en ressources, je vous avoue que je suis obligé d’y jouer en minimum pour être à 60FPS stables (j’ai qu’une petite RTX 4060), et encore heureusement que je suis sur Linux, car Windows 11 est tellement une usine à gaz que j’en aurais bien plus chié que ça pour y jouer dans de bonnes conditions.

Justement en parlant des graphismes, même en low, bah le jeu est beau putain, chaque arme a été travaillée à un niveau de malade côté animations, les détails restent présents aussi bien du côté des monstres, que des décors, ou de notre stuff (j’avoue éprouver un petit côté jouissif quand je vois le percuteur de mon Déchiqueteur qui tape à l’arrière de mes clous pour les propulser, ou les lames tournoyantes de mon bouclier tronçonneuse quand je larde du démon).

Le virage Dark Fantasy du côté du design peut en rebuter beaucoup, mais le jeu sait garder son âme SF d’origine, et le mélange des deux genres m’a tapé dans l’oeil et reste selon moi cohérente par rapport au lore de la saga, mais je comprends que ça ne prenne pas chez tous les joueurs, là c’est les goûts et les couleurs, et puis le Doom Slayer avec une cape et une armure à pointe, ça rend classe n’empêche !

Du côté de l’OST, désolé pour les fans de Mick Gordon mais il n’est pas revenu pour cet épisode, c’est Finishing Move Inc qui s’en est occupé, tout comme pour les DLC The Old Gods, mais là où pour The Old Gods, Finishing Move Inc était un peu (beaucoup) contraint de suivre les lignes déjà écrites par Gordon, Doom Dark Ages offre enfin un nouveau terrain de jeu tout neuf à ce compositeur, qui arrive à nous mélanger Metal (bawi ça reste Doom) et sonorités médiévales épiques à coups de cris et tambours de guerre, le tout avec une micro touche d’epicness Zimmeriennes, certes je préfère le taff de Gordon et sa légendaires guitare à 8 cordes, mais le résultat vaut quand même le coup d’oreille !

Doom Dark Ages est donc le défouloir tant attendu, corrigeant à mes yeux ce qui allait pas dans Eternal (le côté Yamakasi), tout en ouvrant une nouvelle saga aux accents Dark Fantasy qui me font grandement envie (mais je sais que ça va perdre du monde en chemin).

Les deux points noirs de ce jeu resteront sa gourmandise en termes de ressources qui mettront à genou les configurations les plus modestes, clairement si vous voulez y jouer assurer vous d’avoir une sacrée bécane ou le budget pour en changer (ou upgrader l’actuelle), l’autre point noir étant le fait qu’il coûte 80 balles, ce qui n’est pas rien, et reflète la politique économique actuelle de Microchiote qui fait sacrément mal au cul et au porte-monnaie (ou pour nous inciter à passer par leur foutu Game Pass, et ça pour moi c’est niet pour de multiples raisons).

Mais j’ai quand même grandement apprécié le jeu et vais m’empresser d’y retourner pour botter des culs !

Le jeu est dispo sur Steam et consoles pour 80 balles : https://store.steampowered.com/app/3017860/DOOM_The_Dark_Ages/